La gymnastique douce, entre souplesse et équilibre
Les exercices pratiqués lors de séances de gymnastique douce cherchent avant tout à assouplir le corps, à l’étirer et à le développer. La gymnastique douce s’inspire autant du yoga, que du fitness ou du stretching. Ici, les étirements musculaires sont complétés par des moments d’automassages et des instants de contraction musculaire. L’idée originelle est d’écouter son corps en accompagnant mentalement les mouvements, en les laissant aller. Les gestes doivent se faire très naturellement.
Les pratiquants peuvent ainsi progresser en douceur et apprendre à connaître leur corps. Ils doivent ressentir l’origine du mouvement au plus profond de leur être. Les exercices se font dans une recherche de stabilité physique, qui procure un meilleur équilibre psychique également. Point de précipitation, la gymnastique douce se fait lentement, en prenant le temps de bien décomposer chaque geste. Cela permet de travailler dans la globalité en se focalisant sur la souplesse de chaque partie du corps et en redonnant du tonus à tout l’organisme. L’influence du yoga est claire : la respiration joue un rôle central. C’est elle qui fait le lien entre tous les exercices et qui stimule la circulation énergétique.
A qui s’adresse la gymnastique douce ?
Tout le monde peut pratiquer la gymnastique douce. Chacun y trouvera des vertus. Discipline peu brutale, elle conviendra bien sûr aux plus fragiles, mais elle peut aussi être une source d’apaisement pour les stressés et les personnes qui n’arrivent pas à canaliser leurs énergies plus globalement.
Toutefois, cette discipline est une gymnastique particulièrement recommandée pour les femmes enceintes qui veulent continuer à faire de l’exercice, aux personnes âgées ou aux handicapés. Elle est très bénéfique pour ceux qui souffrent de troubles du sommeil ou d’asthénie chronique. Deux heures de pratique hebdomadaire permettent déjà d’obtenir de bons résultats.